Des émissions radiophoniques pour sensibiliser sur la sécurisation des terres dans la zone de Sapouy

Il  s’est tenu à Kation et à Oubonon dans la commune de Sapouy, une  émission radiophonique à grand public sur le bradage, l’accaparement des terres, la sécurisation foncière et sur la cohabitation pacifique agriculteur / éleveur dans le cadre du PAPJ (Programme d’Action pour la Paix et la Justice sociale) Axe 2. Cette même activité a été menée le même jour  dans les deux localités de la commune.

Les populations sont sorties nombreuses afin de participer aux émissions

C’est dans la même journée que ces deux émissions ont été réalisées à Kation et Oubonon. Ces évènements ont connu une participation massive des populations signe de l’intérêt accordé à la thématique. Dans ces deux villages le scenario de début d’émission a été presque le même : Les salutations d’usages par les CVD (Comités Villageois de Développement) et le mot d’accueil des chefs de terre de Kation et le CVD de Oubonon représentant le chef ont ouvert les hostilités.

Dans tous les deux villages l’introduction des activités fut faite par l’animateur de la radio Loudon de Sapouy qui a expliqué l’objectif de l’émission  et les résultats attendus. Cet animateur qui maitrisait son sujet  a ensuite fait la description de la situation actuelle dans la zone  avant de donner quelques orientations aux participants.

Présent à cette émission le para juriste Jean Pierre Benon après avoir présenté les  missions, les objectifs et les domaines d’interventions de la CJP-Burkina  a fait cas des actions menées dans la commune de Sapouy. Ces explications furent reprises en langues locales moore et nuni par le représentant du Préfet M. Benao. Celui-ci a aussi remercié la CJP-Burkina pour les initiatives prises pour réduire le bradage, l’accaparement des terres qui est un phénomène persistant dans la Commune de Sapouy.

Après cela, M. BADO personne ressource de la CJP-Burkina à la Direction provinciale de L’Agriculture du Ziro a fait un exposé sur la politique et la loi sur le foncier rural au Burkina Faso.

Les participants ont été réactifs aux aux échanges

A la fin de son exposé, la parole a été donnée aux participants pour des questions d’éclaircissement auxquelles les co-animateurs ont apporté des éléments de réponse. Les nombreuses préoccupations concernant la terre ont été relevées par les femmes et les hommes des deux localités. Il a été fait cas de la coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs et de la gestion des terres dans les deux villages.

Les animateurs et les participants sont revenus sur le fonctionnement des structures villageoises chargées de la gestion du foncier telles les commissions de Conciliation Foncière Villageoise (CCFV) et les commissions Foncières Villageoises (CFV).

Ces émissions ont tenu en haleine les habitants des deux villages durant environs deux heures chacune. Elles ont aussi permis aux participants de soulever leurs inquiétudes par rapport à la gestion de la terre et d’avoir des informations sur le processus conduisant à l’obtention des attestations de possession foncières  rurale (APFR) leur permettant à terme de sécuriser leurs terres.

Les femmes étaient au rendez vous

 

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