Vivre-ensemble dans la zone de Banfora : les villages de Talkalédougou I, Takalédougou II et Séréfédougou s’y engagent !

Le vendredi 8 Février 2020, les Parajuristes de la coordination diocésaine Justice et Paix de Banfora, en collaboration avec le Chef de village de Takalédougou I et les CVD de Takalédougou II et Séréfédougou ont mené une activité de sensibilisation des populations des villages cités ci-dessus dans la cour de l’école primaire de Takalédougou I.

Photo de famille à la fin de la rencontre

Cette sensibilisation concernait la cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs ainsi que le vivre-ensemble des différentes ethnies et avait pour objet  de réunir à la fois les deux groupes à savoir éleveurs et agriculteurs autour d’une séance débat basée sur la projection de film en lien avec la problématique du vivre ensemble.

L’équipe d’animation composée de trois parajuristes, à savoir Monsieur KABORE Clément, DOH Raymond et AKAKPO Georges Alain étaient accompagnée par des policiers du CCP-Banfora et un technicien.

 

 

Un para juriste en train de modérer les débats

La rencontre s’est déroulée dans la matinée avec plus d’une vingtaine de participants. Le chef du village du village, après avoir salué les membres de la mission a aussitôt situé les participants sur l’objet de la rencontre.

Ensuite, il donna la parole au monsieur KABORE Clément, l’un des parajuristes, qui à son tour a remercié les dignitaires des villages et les participants avant de commencer la séance de projection de films. Après chaque projection, la parole est donnée  aux participants afin qu’ils puissent réagir  librement à tour de rôle.

C’est alors que les autres parajuristes prennent la parole pour amener les populations à vivre ensemble dans les villages respectifs et plus particulièrement à la cohabitation harmonieuse entre les agriculteurs et les éleveurs car ont-ils affirmé : « Il n’y a rien de tel que d’être ensemble ! ».

Ainsi trois films ont été visionnés à savoir : la violence verbale, la coopération des éléphants et escalade du conflit agriculteurs-éleveurs. Tous les participants ont été  unanimes à reconnaitre que les problèmes qui les opposent souvent sont dus non seulement à un manque de communication mais aussi au manque d’une  culture du dialogue. Aussi, les participants ont pris l’engagement ferme de privilégier le dialogue lorsque surviendra un problème pour préserver le vivre-ensemble, base de tout développement harmonieux et durable.

Monsieur KABORE a ensuite ajouté que le chef du village et les CVD sont responsables des localités, si toutefois il y a des problèmes. Ils doivent avertir les responsables pour que les autorités compétentes prennent des mesures fermes lorsque des personnes inconnues ou malveillantes sont aperçues dans lesdites localités.

 

Clément KABORE

Para-Juriste-CDJP Banfora

 

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