La Coordination diocésaine Justice et Paix de Gaoua a présenté le mercredi 23 septembre le bilan de ses activités de l’année 2020. Cette rencontre bilan qui a eu lieu à Gaoua, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Actions pour la Paix et la Justice Sociale (PAPJ).
Ont participé à cette rencontre bilan, l’équipe du Secrétariat général de la Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina, les parajuristes, l’Assistante technique, les Coordonnateurs diocésains entrant et sortant et le Secrétaire exécutif diocésain de l’OCADES Caritas Gaoua. Dans son exposé, le Coordonnateur sortant, Monsieur l’Abbé Francis SOME a souligné que plusieurs activités ont été réalisées par la CDJP de Gaoua conformément aux orientations données par la feuille de route. Il s’agit de :
- La réalisation de deux séances de ciné-débats sur la gestion des conflits fonciers ;
- L’organisation d’une campagne d’établissement de pièces d’état civil (CNIB, ou jugements supplétif) au profit de plus de 250 personnes ;
- La participation à la résolution de 8 conflits dont 7 conflits fonciers et un conflit conjugal;
- L’organisation d’un atelier de formation sur la gestion des conflits fonciers ;
- L’organisation d’un atelier de réflexion avec les acteurs locaux et communaux sur les modes de gestion locale des conflits fonciers.
Selon le Coordonnateur, les activités de la Coordination diocésaine ont produit plusieurs effets au niveau du diocèse de Gaoua. En effet, l’identification préalable des sources ou graines potentielles de conflits fonciers par les parajuristes de la CDJP/Gaoua permet désormais de mieux gérer les relations sociales. Les séances de sensibilisation ont aussi porté les fruits escomptés d’autant plus que les membres des comités villageois se sont non seulement engagés dans l’orientation et le suivi des demandes d’Attestations de Possession Foncière Rurale (APFR), mais aussi dans la gestion des conflits fonciers. En ce sens, les populations ont déjà entamé le dépôt de leurs dossiers auprès des commissions foncières villageoises pour le processus d’élaboration des APFR en vue de sécuriser leurs terres. L’Abbé Francis SOME a aussi mis l’accent sur l’engagement accru des prêtres dans la promotion de la Paix et de la Justice à travers la résolution des conflits qui émergent dans le diocèse.
Celui-là même qui a présidé à la destinée de la Coordination Justice et Paix de Gaoua pendant six (06) ans a précisé que les résultats positifs engrangés sont les fruits d’une part, de la franche et bonne collaboration entre la CDJP/Gaoua et le Secrétariat exécutif diocésain (SED) de l’OCADES Caritas Burkina, les services techniques de l’État, la Mairie de la commune de Kampti à travers son service foncier, le Haut-commissariat et d’autre part, du dynamisme de la coordination à travers la tenue permanente des rencontres et les concertations avec ses Comités paroissiaux Justice et Paix.
A l’issue des échanges, le Secrétaire général de la CJP-Burkina, Monsieur l’Abbé Hermann OUEDRAOGO a, au nom de la Commission, remercié le Coordonnateur diocésain sortant pour les bons et loyaux services rendus à la Commission pendant les six ans de mission au diocèse de Gaoua. Il l’a félicité pour le dynamisme qu’il a su insuffler à la Coordination diocésaine et la collaboration de complémentarité qu’il a consolidé avec le SED de l’OCADES Caritas à Gaoua. Aussi, le Secrétaire général n’a-t-il pas tari d’éloges à l’égard des parajuristes et de l’Assistante technique qui, selon lui, constituent la colonne vertébrale de la Coordination et font un travail de titan sur le terrain. Pour finir, le Secrétaire général de la Commission a souhaité la bienvenue au Coordonnateur diocésain entrant, Monsieur l’Abbé Gérard BEDA et l’a invité à suivre les pas de son prédécesseur.