5 femmes exclues pour allégation de sorcellerie ont été réinsérées dans leurs communautés par la Coordination diocésaine Justice et Paix de Ouagadougou en 2021.

Les acteurs de la Coordination diocésaine Justice et Paix de Ouagadougou ont fait une halte, ce vendredi 15 octobre 2021, pour faire le bilan des activités de l’année 2021 dans le cadre de l’an 3 du Programme Action pour la Paix et la Justice Sociale (PAPJ). Ils se sont prêtés à cet exercice en présence d’une délégation du Secrétariat général de la Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina (CJP-Burkina).

Grâce  aux actions de médiation des parajuristes, 5 femmes bannies pour allégation de sorcellerie ont été réinsérées dans leurs communautés respectives. Pour donner soutien et réconfort à ces femmes, les réinsertions étaient accompagnées de produits alimentaires, d’un appui financier pour la réalisation d’activités génératrices de revenus et, autant que de besoin, de la construction de maisons d’habitation. Selon les parajuristes, les premières réinsertions ont suscité une prise de conscience des populations, ce qui a facilité  de nouvelles réinsertions. La Coordination a également organisé des séances de causeries-débats pour sensibiliser les populations sur l’exclusion sociale des femmes pour accusation de sorcellerie. La lutte contre l’exclusion sociale, notamment la réinsertion des femmes accusées de sorcellerie, s’inscrit dans l’axe 3 du PAPJ qui est la protection des droits des femmes et des jeunes filles.

Les participants lors des échanges

Dans le cadre de l’axe 2 du programme, consolidation de la paix par le développement d’une culture de civisme et de la citoyenneté, l’équipe diocésaine a accompagné les Cellules Scolaires pour la promotion du Civisme et de la Moralité (CSCM) dans la réalisation des activités de promotion du civisme qu’elles ont initiées. Il s’agit de l’organisation de conférences, d’émissions interactives et de séances de formation et de sensibilisation. Ces actions ont eu comme effets dans les établissements cibles du programme, la réduction de la consommation des stupéfiants par les élèves,  la diminution des cas d’absentéisme non justifiés et des cas de tricherie.

Le dynamisme des CSCM a aussi suscité au sein de quatre établissements  scolaires de la ville de Ouagadougou, l’initiative de la mise en place de Comités Justice et Paix pour promouvoir le civisme.

 

 

 

 

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