Après la validation de son plan stratégique 2022-2027, la Commission épiscopale Justice et Paix (CJP-Burkina) a invité ses acteurs terrain à s’approprier le contenu de son nouveau document de référence pour les cinq (05) prochaines années. C’était à l’occasion d’un atelier organisé les 6 et 7 juillet 2022 à Ouagadougou avec les coordonnateurs diocésains, des parajuristes ainsi que les assistants techniques.
Cet atelier avec les coordinations diocésaines intervient après celui ayant consacré le 31 mai 2022 à la validation du plan stratégique 2022-2027 de la Commission épiscopale Justice et Paix (CJP-Burkina). Une occasion pour certains de découvrir et pour d’autres de redécouvrir, de ce document de référence pour la Commission. La rencontre avait également pour objectif de permettre aux diocèses de réfléchir, sur la base des différents axes du plan, à des actions concrètes à mettre en œuvre par chaque coordination diocésaine. Cela en vue de contribuer à insuffler une nouvelle dynamique au travail qu’elles font déjà sur le terrain.
« La Commission est consciente qu’elle ne saurait atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée sans une réelle implication des premiers acteurs qui l’accompagnent quotidiennement. C’est pourquoi la tenue de cette rencontre était nécessaire », justifie le Secrétaire Général de la CJP-Burkina, l’abbé Hermann OUEDRAOGO avant de poursuivre : « En nous appropriant les orientations que la CJP se donne pour les cinq prochaines années, je ne doute point que nous travaillerons, comme nous avons toujours su le faire, à permettre d’une part, de pérenniser les acquis du précédent plan, et d’autre part, à aider la Commission à aller encore plus loin dans sa volonté de promouvoir la paix, la justice et les droits humains au Burkina Faso. »
A l’issue des deux jours de travaux qui ont vu chaque diocèse proposer un plan d’action qu’il travaillera à exécuter les mois à venir, le Secrétaire Général de la CJP a lancé un appel, celui de voir les uns et les autres œuvrer à assoir une Commission et des coordinations diocésaines encore plus rayonnantes pour le grand bonheur de nos concitoyennes et concitoyens meurtris par tant de conflits et d’injustice.
Il faut souligner que si la Commission dispose aujourd’hui d’un nouveau plan stratégique, c’est aussi grâce à des personnes physiques et morales qui lui apportent appui et conseil. C’est notamment Misereor et Secours Catholique Caritas France qui, depuis des années, ont toujours manifesté leur confiance à la Commission en la soutenant dans toutes ses initiatives. C’est également les membres du Conseil consultatif et les coordinations diocésaines dont l’apport inestimable a toujours permis à la Commission d’atteindre ses objectifs.