La Commission épiscopale Justice et Paix a reçu dans la matinée de ce mardi 06 juillet 2021, la visite du Représentant Pays de l’organisation intergouvernementale, International Developement Law Organization (IDLO), Monsieur Patrick Ndikumana. Il était accompagné du Chargé du Programme d’appui intégré aux systèmes de justice pénale au Mali, Burkina Faso et Niger, Monsieur Urbain K. YAMEOGO. Cette visite de courtoisie, selon le Représentant Pays, avait pour but de présenter aux acteurs de la CJP-Burkina, le programme d’appui aux systèmes de justice pénale du Mali, Burkina Faso et Niger, en vue d’étudier les pistes de collaboration dans le cadre de sa mise en œuvre.
Ce programme qui cadre avec les domaines d’intervention de la CJP-Burkina comprend quatre axes : (i) renforcement des capacités des institutions de la chaine pénale ; (ii) renforcement du contrôle externe ; (iii) autonomisation du justiciable à travers l’assistance juridique et judiciaire ; (iv) prise en compte du genre. Il vise à améliorer la qualité de la justice, afin qu’elle soit plus accessible pour les justiciables – hommes et femmes – plus respectueuse des droits humains, plus rapide, plus transparente, et davantage axée sur les besoins des populations. Pour ce faire, il mettra l’accent sur la mise en place de cadres de concertation qui réunissent régulièrement les acteurs de la chaîne pénale locale, entre eux et avec les organisations de la société civile. Cette approche programmatique permettra d’identifier et de répondre aux besoins spécifiques des régions, de favoriser l’appropriation par les bénéficiaires, et de s’adapter aux opportunités, tout en s’inspirant des leçons apprises.
Le Secrétaire général de la CJP-Burkina, après une brève présentation de la Commission à ses hôtes, s’est réjoui de la démarche d’IDLO et des nombreuses pistes de collaboration qui se présentent dans le cadre de la promotion de l’Etat de droit, en général, et de la mise en œuvre du programme d’appui aux système de justice pénale, en particulier. L’Abbé Hermann OUEDRAOGO a lancé un cri de cœur à ses hôtes du jour, en les invitant à identifier et accompagner les organisations de la société civile, car elles sont plus proches des populations et veillent davantage à leur redevabilité vis-à-vis des citoyens.