A l’âge de 101 ans, Maman Tanga Germaine KABORE continue d’impressionner ses visiteurs par sa mémoire d’éléphant. Elle se souvient des faits comme si c’était hier. Accusée d’être une « mangeuse d’âme », suite à un décès, et exclue de la communauté, Maman Tanga KABORE a passé plusieurs années de sa vie à la Cour de Solidarité de Paspanga.
En 2019, la Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina a travaillé à sa réinsertion sociale, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Action pour la Justice Sociale et la Paix, à l’horizon 2021 (PAPJ). Le mercredi 3 février dernier, une équipe de la Commission est allée lui rendre visite, en vue de s’enquérir de ses nouvelles. Maman Tanga se porte très bien et a été acceptée de tout cœur par la Communauté. Qui plus est, étant la doyenne de sa communauté, Maman Tanga est régulièrement consultée par le Wemba_Naaba (médiateur) du village de Balolé, sur l’histoire et sur les faits sociaux d’une importance capitale, de la localité.
